Exposition d'Anne-Virginie Brotons (peinture) et François Manrique (photographe)


Du 4 au 15 juin 2010, je vous invite à venir découvrir les peintures d'Anne-Virginie Brotons et les photos de François Manrique, deux talentueux artistes tourangeaux.






Pavillon Charles X
- Saint-Cyr-sur-Loire, 4 juin au 15 juin 2010 -

Grand Théâtre de Tours - Le foyer du public




En empruntant "l'escalier monumental", on accède au foyer du public qui donne sur la face ouest du Grand Théâtre. Les peintures du plafond sont l'oeuvre de Georges Clairin.



A travers la vitre, les deux flèches de la Cathédrale Saint-Gatien.



Grand Théâtre
Rue de la Scellerie
- Tours, 8 mai 2010 -

Grand Théâtre de Tours - Le lustre en cristal




Dans le cadre des journée européennes "Tous à l'opéra", le Grand Théâtre de Tours a ouvert ses portes au public.




L'occasion d'admirer sous tous les angles l'imposant lustre en cristal de la salle de spectacle.



Il pèse 700 kg et compte plus de 200 ampoules.




Grand Théâtre
Rue de la Scellerie

- Tours, 8 mai 2010 -

Loys Secrétain, le seul faux-monnayeur bouilli vif à Tours


Au XVème siècle, les pénalités infligées par la justice aux faux-monnayeurs étaient particulièrement barbares.


En voici un exemple tiré du registre des délibérations de la municipalité de Tours (tome XIII) : le seul condamné à mort en France à être bouilli vif !



Le lundi 11 février 1488, un faux monnayeur, nommé Loys Secrétain, convaincu de fabrication de fausse monnaie, fut condamné par le bailli de Touraine "à estre bouilly, traîné et pendu sur la place de la Fère-le-Roy".


Collection Unregardsurtours - Tous droits réservés

L'exécuteur de justice, nommé Denis, amena "le dit Loys, sur un chaffault (échafaud en vieux français), auprès de la chaudière et le lia de cordes par les jambes et par le corps, lui fit dire son in manus (prière par laquelle on recommande son âme à Dieu) et le poussa et jeta la tête la première dedans la chaudière pour bouillir (par charité, le bourreau étranglait toujours le condamné avant de le jeter dans la marmite, sauf pour ce pauvre Loys Secrétain !).

Les cordes lâchèrent tellement qu'il revint deux fois sur l'eau, criant : Miséricorde ! Miséricorde ! Ce voyant, le Prévôt et quelques habitants, Rochard, Pénigault, etc..., se mirent à frapper sur le bourreau et fais un grand déshonneur à la ville de Tours."




"L'exécuteur, voyant la colère du peuple, voulut effondrer par deux ou trois fois le dit malfaiteur avec un grand croc de fer ; incontinent plusieurs, croyant que les cordes avaient été rompues par miracle, s'émurent à haute voix et voyant que le dit faux monnayeur ne souffrait aucun mal, ils s'approchèrent du bourreau, couché le visage contre terre, et lui donnèrent tant de coups qu'il mourut en la place même."



Charles VIII fit grâce aux habitants accusés d'avoir occis (tué) le bourreau ; quant au faux monnayeur, on l'emporta dans l'église des Jacobins "où il se mussa (cacha) si tellement qu'il ne se oserait jamais plus se manifester".

Pendant sa convalescence, ce jeune orfèvre et faux-monnayeur de Loches de 26 ans obtint la clémence du roi.

Quant au sort réservé à l'exécuteur Denis, ce fut l'illustration d'une tradition ancienne qui veut que lorsque le bourreau remplit maladroitement son office et manque le condamné, il doit prendre la place du patient...

Place Foire Le Roi
- Tours, XVème siècle -